10 mai 2010

Petits bras mais... beaux espoirs

"Nous n’avons rien lâché. Nous avons montré du cœur et de la solidarité".
L'ailier mordant l'a dit. "Zen" a parlé. C'est par cette belle déclaration de Julien Malzieu que je souhaite introduire mon propos.

Car il a raison.
On est tenté, bien sûr, de garder en tête la performance chaotique des Hommes en jaune. Moi j'ai choisi de retenir de ce match de barrage contre les valeureux Racingmen leur inexpugnable envie. 
Julien Bonnaire poursuit l'illustration de mon propos : "Avant cette saison, en étant menés de cinq points à un quart d’heure de la fin, je crois que nous ne serions jamais revenus". Mais plus maintenant. Cette équipe a maintenant la "gnac". Ils ont les crocs. Il leur faut du Brennus au diner, sinon rien.

Car si l'ASM n'a pas fait sa plus belle performance de la saison (loin s'en faut), les Jaunards ont tout de même montré de belles intentions. Problème : la concrétisation n'y était pas, alors même que la possibilité et l'envie étaient là. Alors pourquoi ? Seuls eux le savent. Mais à la volonté, à la fierté aussi surement, ils ont décidé que non, ils ne lâcheraient pas. Et c'est ça, l'ASM cru 2009/2010. Je le disais déjà dans mes précédent billets.

Et maintenant ?
Une semaine pour remettre les pendules à l'heure. Pour observer ce nouvel ennemi à abattre. Assez méconnu, finalement, ce RC Toulon version 2010, quand on s'appelle Cotter, Rougerie ou Parra. 
Plusieurs points positifs tout de même : à part le fait que cette demi, la quatrième consécutive de l'ASM (ça aussi, est à noter, puisque c'est la première fois en 99 années), se déroule à 90 bornes de la maison, cette prestation en demi-teinte de nos Auvergnats les conduits, du coup, à figurer comme les véritables outsiders face à un Toulon encensé par la presse, qui se sent pousser des ailes et qui est arrivé premier de la phase régulière... 
Et nous le savons, le costume d'outsider sied mieux à nos Jaunes & Bleus que celui d'hyper-favoris, de la même manière que celui de favoris est dangereux quand on est un promu doté que quelques individualités au-dessus du lot auquel tout sourit momentanément...
Au-delà, cette manière de gagner, avec la trouille au ventre, les tripes en bouillie, n'est-il pas le meilleur moyen de se préparer à un match couperet en se disant : plus jamais ça ?

Par contre, il est évident que si nous jouons comme ça contre les hommes de la Rade, ça ne passera pas, à mon sens.

Un point enfin sur le XVIème homme. N'étant malheureusement pas à Marcel Michelin, je n'ai pas pu réaliser l'ambiance qu'il y avait, mais vu depuis l'écran de bistrot bougnat à Paris où je suivi je match tendu comme une ficelle de string, je n'ai pas eu l'impression de voir une ambiance de folie, une véritable fournaise à laquelle appelait le Club ? A vous de me dire quelle était l'ambiance au Michelin...

2 commentaires:

  1. oui effectivement il n'y avait pas la folie de certains match dans les tribunes . MAIS JE PENSE que a saint-etienne on aura une ambiance de folie

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  2. Merci bcp pour cet éclairage. Evidemment ce n'est qu'un son de cloche mais cela confirme mon sentiment.
    Et mon incompréhension !

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